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Hozzászólások
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hahaha
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Szabadalmi ernyő... ez jó.
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Bizonyos körökben ezt így hívják: Védelmi pénz.
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A védelmi ernyő egy mítosz.
Thanks to another dimension of NATO nuclear "sharing", which is highly reflective of transatlantic relations. Whereas in the nuclear power countries the debate can focus on the articulation of the nuclear force with an overall strategy (importance attributed, or not, to the concept of deterrence), here, to the contrary, the (U.S.) nuclear force, and the myth of the protective umbrella that accompanies it, is a pretext used to justify the lack of (European) strategy. As well as providing a comfortable smokescreen that allows the governments of the old continent to stay, ultimately, flawlessly aligned on the United States – even if this means to become accomplices of a nuclear strategy in the development and implementation of which they cannot even dream of having a little bit of say. Alas, they already feel happy when they are, more or less correctly and more or less timely, informed on the subject.
Comme l’avait remarqué l’ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique : « Nous ne pouvons pas continuer de dire que nous avons 25 Etats, disons les Etats de l’OTAN, qui s’appuient sur le parapluie nucléaire, et que tous les autres doivent rester assis tranquillement au froid. Sur le long terme, on ne peut pas maintenir cela ».
[...]
rappeler à ses homologues US : consultation n’est pas co-décision. Or sans co-décision, il n’y a pas de partage. Il n’y a que sujétion unilatérale. Deuxièmement, dans les moments critiques, loin de songer à de quelconques consultations (ne serait-ce que de façade), les Etats-Unis ne prennent même pas la peine d’informer leurs alliés – en l’occurrence même pas la Grande-Bretagne (qui leur avait pourtant de facto subordonné l’ensemble de son arsenal). Grâce aux documents déclassifiés à Londres, il s’avère par exemple qu’en 1973 le Premier ministre britannique Edward Heath se retrouvait tranquillement à la Chambre des Communes et n’a appris que par agence de presse interposée que son plus grand ami et allié venait de déclarer l’alerte nucléaire globale…
Quant à la fiction du parapluie protecteur que l’Amérique est supposée tenir au-dessus de nos têtes, la légende officielle veut que l’arsenal nucléaire US/OTAN soit considéré comme l’ultime garantie pour dissuader toute attaque contre n’importe lequel des Etats membres. Et ce, en vertu des supposés engagements de défense mutuelle contenus dans l’Article 5 du Traité de Washington. Sur ce point, il n’y a que deux « hics ». Primo, les engagements de l’Article 5 sont tout sauf automatique. Secundo, la crédibilité de la dissuasion nucléaire US/OTAN est tout sauf solide.
En effet, lors des négociations laborieuses de la rédaction du Traité de Washington, le dossier le plus contentieux concernait justement ce que l’on appelait, à l’époque, le fameux pledge (ou promesse d’engagement). Les Européens auraient voulu un engagement automatique de la part des Etats-Unis, l’Amérique, elle, n’avait nullement l’intention de se souscrire à une telle obligation. Ses négociateurs ont absolument tout fait pour l’éviter, jusqu’à ce qu’ils sont parvenus à faire accepter cette formule définitive contenue dans l’Article 5 (clef-de voûte de la prétendue défense collective) : en cas d’attaque, les parties « conviennent que chacune d'elles assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire ». Chacun de son côté et selon son jugement souverain.
Pour ce qui est de la crédibilité de la dissuasion assurée par l’Amérique, dès le moment où les USA ont perdu leur monopole nucléaire, elle a été détruite. Comme le Général De Gaulle l’avait observé : « Du fait que les Russes ont, eux aussi, maintenant, de quoi détruire l'univers et notamment le nouveau continent, il est tout naturel que l'Amérique voit dans sa propre survie, l'objectif principal d'un conflit éventuel et n'envisage le moment, le degré, les modalités de son intervention nucléaire pour la défense d'autres régions, en particulier de l'Europe, qu'en fonction de cette nécessité naturelle et primordiale ». Il s’agit là de la difficulté inhérente à toute idée de dissuasion élargie. Christopher Layne, auteur du livre La paix des illusions (la grande stratégie américaine depuis 1940 jusqu’à nos jours) résume bien l’absurdité de la dissuasion assurée par un tiers dans l’ère atomique : pour une puissance nucléaire « il vaut mieux de voir ses alliés conquis que son propre territoire anéanti ». A moins de prétendre le contraire (et surtout d’en persuader à la fois les alliés et les adversaires potentiels), il ne peut y avoir de dissuasion élargie.
Déjà pendant la guerre froide, les stratèges washingtoniens préoccupés par le « problème de crédibilité de l’engagement » ne voyaient qu’une seule solution : la mise en place d’un système de défense antimissile balistique. A terme, ce serait le seul moyen de retrouver la perception d’invulnérabilité qui leur confèrerait la crédibilité nécessaire pour le maintien sous tutelle des alliés et amis. De surcroît, parler de bouclier et de systèmes défensifs froisse beaucoup moins les sensibilités européennes que l’évocation de bombes B61 et d’autres jouets à connotation trop guerrière. Et tant pis si c’est un non-sens stratégique. Car le propre du bouclier est justement qu’il rend possible l’emploi de l’épée. Comme l’avait expliqué le directeur de la MDA (Agence de défense antimissile) américaine lors de son audition au Congrès : les capacités de défense antimissile « renforcent notre aptitude à défendre nos intérêts à l’extérieur ». En tout état de cause, indépendamment de la configuration adoptée, l’Amérique n’aura pas l’intention d’en partager le contrôle ultime. Pas plus, en tout cas, que le contrôle qu’elle exerce sur ses bombes et ses missiles.
Quelles que soient donc les modalités de la présence nucléaire américaine en Europe (avec dimension opérationnelle ou politique, à travers des systèmes d’armes offensives ou défensives, via des installations sur le territoire européen ou sur sol américain), une chose est certaine : Washington est déterminé à ne garder qu’un seul doigt sur le bouton – le sien. C’est son droit et c’est dans son intérêt. Par contre, si les pays européens ont eux aussi le droit de se souscrire à de tels arrangements et de se verrouiller dans une position de dépendance et d’irresponsabilité, il est difficile de voir comment ils pouvaient y avoir intérêt dans la durée.
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?
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relaxen und watchen das blinkenlichten
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+1
Ilyen szinten már nem tudok franciázni ;)
Ha ismered a Slackware-t, ismered a Linuxot. | Hülyének lenni jog, nem kötelesség!
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Well, there's egg and bacon,
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hogy miért így olvastam elsőre: "Linuxos szabadalmi szerződést kötött a Cisco-val a Microsoft" ??? Casiot ritkán lehet errefele olvasni...
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